La force dans l’adversité

samedi 4 novembre 2006.

Stromates, 208, II

7,11,61,5. En conséquence, si la maladie ou quelque autre malheur arrive au gnostique, fût-ce même l’effrayante mort, il conserve l’intrépidité de son âme, sachant que tout cela est le lot de la nature. Il sait d’ailleurs que la puissance divine les convertit en remèdes salutaires, destinés à réformer par la correction et le malheur ceux qui résistent à la transformation spirituelle, attendu qu’une Providence vraiment miséricordieuse distribue ces enseignements selon les mérites d’un chacun.

62, 1. Comme il n’use des créatures que dans le temps et dans la mesure qui lui sont assignés par le Verbe, en rendant toujours grâces au Créateur, il reste maître de leur usage.

2. Jamais il ne se souvient d’une injure qu’il aurait reçue, jamais il ne s’irrite contre qui que ce soit, quand même la personne serait digne de haine par ses actions...

63, 2. Voilà pourquoi il supporte les labeurs, les tortures, les tribulations, non pas à la manière de ces philosophes dont le courage se soutient. uniquement par l’idée que ces douleurs auront une fin et céderont la place encore une fois au plaisir ; mais la gnose lui a inculqué l’inébranlable conviction qu’il recevra les biens que lui promet l’espérance. De là vient qu’il méprise non seulement les supplices, mais tous les plaisirs de la terre.

Voir en ligne: JesusMarie.


Forum