De l’abbé Ammonas, 1. Un frère interrogea l’abbé Ammonas, disant : Dis-moi une parole. L’ancien répondit : Va, que ta pensée soit comme celle des malfaiteurs qui sont en prison. Ceux-ci en effet demandent toujours aux hommes où est le roi et quand il viendra, et ils pleurent en l’attendant. De même le moine doit attendre toujours et s’accuser soi-même en disant : Malheur à moi ! Comment pourrai-je me présenter au tribunal du Christ ? Comment pourrai-je me défendre devant lui ? Si tu médites ainsi continuellement, tu pourras être sauvé.