La passion de Jésus-Christ

dimanche 29 juillet 2007.
Pédag. II, 8. Ce peuple insensé (les Juifs) espérait pouvoir outrager le Verbe ; et il couronne comme un roi celui qu’il crucifie comme un malfaiteur. Dans cet homme qu’ils ont méconnu, les Juifs seront obligés de reconnaître le Seigneur, Dieu juste et clément. Ils viennent de provoquer sa puissance, en le sommant de se montrer Dieu ; et voilà qu’eux-mêmes lui rendent témoignage : il l’exaltent, ils placent sur la tête de Celui dont le nom est au-dessus de tout nom, un diadème de justice dont l’épine fleurit toujours. Terrible aux ennemis qu’il repousse, ce diadème est comme un mur de ceinture qui entoure l’Église. Cette couronne est une fleur pour ceux qui ont cru au Seigneur glorifié ; elle blesse, elle ensanglante ceux qui l’ont nié. C’est un symbole de l’œuvre du Sauveur, qui a chargé sa tête du poids de nos crimes, souffrant ainsi à la partie supérieure de son corps les peines que nous devions endurer. Car lorsqu’il eut enchaîné la puissance du démon, en nous affranchissant de nos péchés, qui s’attachaient à nous comme autant d’épines, il put s’écrier à bon droit : O mort, où est ton aiguillon ? Nous cueillons des raisins parmi les épines et des figues sur les buissons ; mais le peuple infidèle et stérile vers lequel le Seigneur étend ses bras, en retire des mains meurtries et déchirées.
Voir en ligne: JesusMarie.


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