Différents états monastiques.
vendredi 20 juillet 2007.
Conférences - 14,4. J’ai dit que la science pratique consiste en deux points. Mais elle se divise en beaucoup de professions et d’états. Certains dirigent tous leurs efforts vers le secret du désert et la pureté du cœur. Tels, aux jours passés, Elie et Elisée ; dans nos temps, le bienheureux Antoine et les autres qui poursuivirent le même idéal. Ils jouirent d’une très familière union avec Dieu dans le silence de la solitude. Plusieurs ont voué leur sollicitude et leur zèle à instruire les frères et à conduire avec vigilance des maisons de cénobites. Ainsi naguère l’abbé Jean, qui gouverna un grand monastère dans le voisinage de la cité de Thumuis, et quelques moines d’une vocation pareille, qui se sont illustrés avec lui par des miracles renouvelés des apôtres. D’autres se plaisent au pieux service de l’hospitalité et de la charité pour les étrangers dans les hôpitaux. C’est par là qu’autrefois déjà le patriarche Abraham et Loth plurent au Seigneur, et récemment le bienheureux Macaire. Cet homme, d’une mansuétude et d’une patience singulières, dirigea un hospice à Alexandrie. Il le fit de telle manière, qu’on ne doit le regarder comme inférieur à aucun des amants de la solitude. Ceux-ci ont préféré le soin des malades ; ceux-là se sont entremis pour les misérables et les opprimés ; les uns s’appliquèrent à l’enseignement ; les autres, à distribuer des aumônes aux pauvres. Et tous ont brillé parmi les plus grands et les plus saints pour leur éminente charité.
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