Les monastères.

mardi 24 juillet 2007.

Discours - 21, 19. (Athanase) se rend à ces saintes et divines demeures de la méditation qui sont en Egypte, et où ceux qui se séparent du monde et embrassent la solitude vivent pour Dieu, beaucoup plus que tous ceux qui sont rivés à leurs corps. Les uns mènent une vie entièrement solitaire et à part, ne conversant qu’avec eux-mêmes et avec Dieu, et ne connaissant du monde que la seule portion où ils vivent en solitude. D’autres, aimant pratiquer les lois de la charité en commun, sont à la fois solitaires et cénobites, morts aux autres hommes et aux affaires qui se traitent dans le monde, qui sont causes de toutes sortes d’agitation et se jouent de nous par leurs changements soudains ; et ils constituent entre eux un monde, où ils s’excitent à la vertu en se comparant les uns aux autres. Le grand Athanase vivait avec ceux-ci ; tout en étant le médiateur et l’arbitre pour toutes autres choses, et imitant celui qui par son sang avait pacifié toutes les discordes, il réconcilia la vie érémitique avec la vie cénobitique en montrant que le sacerdoce ne va pis sans philosophie et que la philosophie a besoin d’une initiation.

20. Ainsi associa-t-il et unit-il les deux choses, l’action tranquille et la tranquillité active, de manière à prouver que la vie monastique est bien plutôt caractérisée par la gravité des mœurs que par la retraite du corps.

Voir en ligne: JesusMarie.


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