La déification.

mardi 24 juillet 2007.
Discours - 21 (à la gloire d’Athanase), 2. Celui qui, s’étant séparé de la terre et de ce qui est charnel par la raison et la contemplation, qu’il faille parler en cela de nuée ou de voile, a pu avoir commerce avec Dieu et s’unir à la très pure lumière, autant qu’il est donné à l’humaine nature, celui-là est bienheureux, et pour s’être élevé au-dessus de cette terre, et pour avoir reçu cette déification que donne l’étude sincère de la philosophie et l’élévation au-dessus de la dualité terrestre en raison de l’unité que nous savons exister dans la Trinité. Mais celui qui à cause de cette union de l’âme et du corps est devenu pire et s’est tellement mêlé à la fange qu’il ne puisse plus regarder les rayons de la vérité ni s’élever au-dessus de la terre, bien qu’il vienne d’en-haut et soit fait pour les choses d’en-haut, celui-là me paraît misérablement aveugle, quand même il serait ici-bas dans la prospérité ; et cela d’autant plus qu’il serait le jouet de cette prospérité et se persuaderait qu’il existe un bien préférable au véritable bien : de cette néfaste croyance il retirerait le néfaste fruit, ou bien d’être condamné par les ténèbres, ou bien de voir sous la forme du feu celui qu’il n’a pas reconnu comme étant la lumière.
Voir en ligne: JesusMarie.


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