La divinisation est la fin des vertus.

mardi 24 juillet 2007.
Discours - 4, 124. Où donc y a-t-il et quels sont, dites-moi, les hommes qui bénissent ceux qui les maudissent, prient pour ceux qui les outragent, la méchanceté ne les blessant pas plus que la vérité, cèdent à ceux qui les persécutent, donnent leur tunique à qui prend leur manteau, souhaitent tous les biens à qui leur veut tous les maux, bref vainquent la haine par la bienfaisance, rendent meilleurs ceux qui leur font du tort et dont ils supportent patiemment la méchanceté ? En admettant même qu’ils répriment le vice d’après leurs prétendus principes, comment parviendraient-ils au degré de notre vertu et de notre doctrine, nous pour qui le fait de ne pas progresser dans le bien, de ne pas dépouiller le vieil homme pour devenir toujours des hommes nouveaux, mais de rester stationnaires, paraît déjà un mal ? C’est le cas de ces toupies qui tournent sans avancer, qui se meuvent, pour ainsi dire, sans bouger, sous les coups de fouet. Il nous faut donc faire tout le bien possible, garder celui déjà acquis, tendre vers un autre jusqu’au terme et jusqu’à la divinisation, pour laquelle nous avons été faits et vers laquelle nous nous hâtons, si nous avons l’âme faite pour les hauteurs et si nous espérons ce qui est digne de la magnificence de Dieu.
Voir en ligne: JesusMarie.


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