Les doctrines du dehors ne sont pas nourrissantes

vendredi 21 septembre 2007.

Homélies sur saint Luc Fr. 85 (Lc, 15, 16)

Il faut comprendre ainsi le désir qu’a le débauché d’être rassasié des caroubes. La nature raisonnable, lorsqu’elle tombe dans la déraison, désire parvenir, sinon aux doctrines les meilleures, du moins à quelque doctrine. Les caroubes ont un goût sucré et gonflent le corps, mais ne produisent pas d’excrément : ce sont, semble-t-il, les doctrines spécieuses des matérialistes et des partisans du corps, qui font du plaisir un bien, « qui chatouillent les oreilles et dévient les esprits vers les fables ». « Personne ne lui en donnait » : aux bonnes natures, les méchants ne livrent pas leurs enseignements pervers de peur d’être réfutés. Ou bien, peut-on dire, les doctrines du dehors, n’étant pas nourrissantes, ne peuvent pas remplir l’estomac et ne sont pas digestibles, comme les nourritures spirituelles.

Voir en ligne: JesusMarie.


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