L’humble confession des péchés

vendredi 6 août 2010.
Sur le Ps 31 : 2, 18. Cette eau [cf. Prv 5,15] est celle de la confession des péchés, celle de l’humiliation du cœur, celle du salut et de la vie que trouve l’homme qui s’humilie, qui ne présume en rien de lui-même et qui n’attribue rien orgueilleusement à sa puissance. Vous ne la trouverez, cette eau, dans les écrits d’aucun homme étranger à la foi, ni dans ceux des Epicuriens, ni dans ceux des Stoïciens, ni dans ceux des Manichéens, ni dans ceux des Platoniciens. Même dans ceux de ces écrits où se trouvent d’ailleurs d’excellents préceptes de morale et de vie régulière, on ne trouve pas cet enseignement d’humilité. La voie de l’humilité part d’un autre point : elle vient du Christ. Elle vient de celui qui, étant le Très-Haut, a voulu se faire humble. Car que nous a-t-il enseigné d’autre, en s’humiliant et en se faisant « obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la Croix » [Phil 2, 8] ? Que nous a-t-il enseigné d’autre en payant ce qu’il ne devait pas, afin d’acquitter ce que nous devions ? Que nous a-t-il enseigné d’autre en recevant le baptême, lui qui était sans péché ; en mourant sur la croix, lui qui n’était coupable de rien ? Que nous a-t-il enseigné d’autre que l’humilité ?... C’est donc par l’humilité qu’on s’approche de Dieu, parce que Dieu est proche de ceux qui ont le cœur contrit [cf. Ps 33, 19].
Voir en ligne: JesusMarie.


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