Le Christ modèle des faibles

vendredi 6 août 2010.
Sur le Ps 31 : 2,26. « Dieu frappe de verges tout fils qu’il reçoit » [Heb 12,6]... Son Fils unique était sans péché, et lui-même cependant n’a point été sans châtiment. C’est pourquoi son Fils unique lui-même, portant votre infirmité, figurant d’avance votre personne en lui, et représentant en lui, comme étant la tête, son corps tout entier, au moment où il était proche de sa passion, a ressenti une tristesse profonde dans la nature humaine qu’il avait prise, et cela afin d’assurer votre joie ; il a été contristé afin de vous consoler. En effet le Seigneur pouvait être exempt de toute tristesse, aux approches de sa passion... Qu’est-ce donc qu’il avait à porter ? La faiblesse de quelques-uns qui, à l’approche de l’affliction ou de la mort, sont remplis de tristesse. Mais voyez comme il les conduit à la rectitude de cœur. Vous vouliez vivre, et vous ne vouliez pas qu’il vous arrivât rien de fâcheux ; mais Dieu en a disposé autrement. Voilà donc deux volontés contraires : il faut que votre volonté se corrige conformément à celle de Dieu, et non que celle de Dieu se détourne pour se plier à la vôtre. La vôtre est mauvaise : la sienne est la règle. Que la règle soit maintenue, afin que ce qui est déformé soit réformé selon la règle. Voyez comment le Seigneur Jésus-Christ nous l’enseigne : « Mon âme est triste jusqu’à la mort » ; et encore : « Mon Père, s’il est possible, que ce calice passe loin de moi ». Voilà où il montre sa volonté humaine.- Mais voyez sa rectitude de cœur : « Cependant, Père, qu’il en soit non comme je veux, mais comme vous voulez » [Mt 26, 38s].
Voir en ligne: JesusMarie.


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