DU PERE SPIRITUEL ET DU DIRECTEUR DE CONSCIENCE.

mercredi 20 juin 2007.
Aie de l’affection pour le père spirituel et le directeur de conscience auquel tu dois confesser tes actions et tes pensées ; garde-leur une inébranlable confiance et une telle vénération que tu ne les juges en rien et ne te troubles pas si d’autres les dénigrent et les condamnent. S’il t’avait semblé que l’un d’eux fut en faute, ne t’émeus pas, ne diminue pas ta foi en lui, fais des reproches à toi autant que possible et pas à lui. Dis en toi-même ceci moi pécheur, j’observe mon père spirituel d’un oeil qui n’est pas pur et je le juge d’après ma conscience impure : voilà pourquoi je remarque des défauts en lui. De cette façon accuse-toi toi-même, prie pour lui auprès du Seigneur sans interruption, pour son amendement si en réalité il a failli. Réfléchis que le Seigneur a permis qu’il fût tenté ; comment moi, pécheur, pourrais-je le juger sans voir ni ses actions ni ses regrets ? Je ne puis voir son âme. S’il a commis une faute, il a peut-être déjà fait ample pénitence et il a reçu l’entier pardon de Dieu. Ne te lasse pas d’avoir ces pensées dans ton coeur et dans ton intelligence. Il se tient debout ou tombe pour son Seigneur : et moi, qu’ai-je à le juger ?
Voir en ligne: JesusMarie.


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