Ne pas flatter le corps.

vendredi 13 juillet 2007.
Centuries 1,30. Il n’est pas loisible ni possible de pactiser avec le serpent et de le porter dans son sein, pas plus que de flatter son corps en quelque façon, de le soigner et de l’aimer, en dehors de ce qui lui est nécessaire ou utile, et de s’appliquer à la vertu céleste. Car le serpent est habitué à blesser celui qui le réchauffe, et le corps à souiller celui qui s’adonne aux plaisirs. Quand il bronche, il faut le fouetter, le frapper du poing sans pitié, comme un esclave en fuite, abreuvé de vin, à qui on ne ménage pas le fouet sur le dos : qu’il ne traite pas son maître comme un marchand de vin ; que cette boue corruptible, cette obscure servante ne méconnaisse pas son incorruptible maîtresse.
Voir en ligne: JesusMarie.


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