Auteur, entre autres, de Cent Chapitres sur la perfection spirituelle, qui eurent la faveur de toute la tradition byzantine. Comme le pseudo-Macaire, il accorde une grande place à la symbolisation du coeur et il traite les phases de la vie mystique sous l’aspect d’expériences immédiates de plus en plus riches. Il révient sans cesse au "sens du coeur", au "sens de l’âme", à son expérience de "plénitude" (plérophorie) et prolonge la doctrine des sens spirituels accréditée par Origène. (Jean Gouillard)