Saint Séraphim de Sarov (1759-1833)

Dernier ajout : mercredi 29 novembre 2006.

SAINT SERAPHIM DE SAROV (1759-1833) est de tous les saints russes relativement récents, le plus connu, le mieux compris et le plus aimé dans les milieux russes profondément religieux. Cela s’explique, tant par les qualités de sa spiritualité, que par le fait qu’il réalisa successivement durant sa vie les genres, les types de sainteté les plus chers à nos frères séparés : il fut silenciaire, reclus, anachorète, starets. Encore novice, il forma sa spiritualité en lisant de préférence les ouvres de saint Basile, saint Macaire (ou pseudo-Macaire) et saint Jean Climaque, les Minéï [Les Mineï ou Ménées sont les livres liturgiques qui contiennent les offices du, Propre des saints ; ils comprennent douze volumes. Saint Dimitri de Rostov a donné le même titre à une collection de vies des saints et de commentaires sur les fêtes, rangés dans l’ordre des jours de l’année liturgique.] de saint Dimitri de Rostov, la Philocalie. Hiéromoine, pendant de longues années il célébra la messe tous les jours. Il eut une tendre dévotion envers la très sainte Vierge et il est mort en priant devant une icône de la Mère de Dieu, e joie de toutes les joies », comme il l’appelait. Il était d’une grande douceur, il se montra tel même à l’égard des brigands, qui faillirent l’assommer, quand il vivait tout seul au fond d’une forêt, où les ours et les loups ne manquaient pas.

Extraits de ses Instructions spirituelles, d’après le texte revu et publié en appendice du livre de P. K. Ivenovskij : Saint Séraphim de Sarov, thaumaturge (en russe). Saint Petersbourg, 1903.


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