Né dans un milieu pénétré de christianisme : sa grand-mère Macrine l’Ancienne, sa mère Emmélie, sa soeur ainée Macrine la jeune, deux de ses frères Basile et Pierre de Sébaste, sont des saints ; lui-même, après une jeunesse pieuse, traversa une crise très grave, au cours de laquelle il abandonna la carrière ecclésiastique où il avait franchi les premiers degrés - il était lecteur, - se maria e se consacra à la rhétorique. Mais sous l’influence de Grégoire de Nazianze, l’ami de Basile et le sien, et de son fraire ainé, il renonça au monde et se retira à Annesi, où Basile avait fondé une communauté d’hommes auprès de laquelle sa soeur Macrine devait fonder une communauté de femmes. (Jean Daniélou, Platonisme & Théologie mystique. Aubier, 1944)