21/7/2007
20/7/2007
Boehme: Extraits des écrits
19/7/2007
Léonce de Byzance
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Élie l’Ecdicos
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Jean Climaque
18/7/2007
Le monachisme ascétique oriental
Le monachisme sous la forme d’un ascétisme rigoureux prit, de bonne heure, un très grand développement dans l’Eglise orientale. Tel était son prestige qu’Empereurs et Patriarches devaient prendre en considération le point de vue des moines dans les grandes affaires ecclésiastiques et religieuses.
Stéphane d’Alexandrie
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Jean Philopon (Philoponos ou grammatikos)
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Procope de Gaza (V-VIe siècle)
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Énée de Gaza (ca 450-534)
Histoire de la Philosophie
Fascicule supplémentaire - La Philosophie Byzantine
Basile Tatakis
Entre Antioche et Alexandrie un nouveau centre de culture et de mouvement intellectuel se forma vers la fin du IVe siècle, de notre ère, dans Gaza, ville de Palestine. D’après une scholie du manuscrit palatin de l’Anthologie cette ville « était l’amie des Muses, et avait atteint le plus haut degré dans l’art de la parole ». Le mouvement intellectuel et artistique de Gaza est remarquable par l’attitude qu’il garda envers la culture hellénique. Hellènes par la civilisation et la culture et chrétiens par la foi, les Gazéens nous font voir par leurs écrits, qu’ils surent, tout en s’exprimant en un style clair, coloré, d’une pureté profondément hellénique, garder leur indépendance envers les grands maîtres de la pensée grecque, alors même qu’ils essayaient de philosopher d’après eux et de raisonner comme de vrais philosophes. Si nous comparons cette attitude, comme elle s’exprime chez Énée de Gaza surtout, à celle qu’ont eue Clément d’Alexandrie, ou Origène, nous nous rendons compte d’un degré remarquable d’hellénisation de la pensée et de la culture chrétiennes.
SCOT ÉRIGÈNE ET AVICÉBRON
17/7/2007
Le labyrinthe du monde et le paradis du coeur
PROCLUS, EXPOSITION DE SA DOCTRINE.
Héritier de la philosophie grecque tout entière, et devenu maître, par un travail opiniâtre, de tout son héritage, Proclus a légué à son siècle et aux âges suivants une doctrine complète et arrêtée, qui est en même temps le dernier mot du platonisme, et un immense répertoire des opinions de tous les philosophes. Comparer son système aux doctrines antérieures de la philosophie grecque, montrer ce qu’il leur emprunte, comment il le modifie, et ce qu’il y ajoute; signaler ce qu’il renferme de vrai, apprécier sa part dans l’oeuvre commune de la science; ce serait une tâche magnifique, et un travail d’autant plus utile, que Proclus est peut-être de tous les philosophes celui que les historiens de la philosophie ont le plus négligé, ou le plus dédaigné. Je n’ai point voulu m’imposer une tâche trop au-dessus de mes forces ; je n’essaierai, ni de comparer Proclus à ses devanciers, ni de juger sa valeur absolue ; j’essaierai seulement d’exposer sa doctrine, et de reconstruire l’édifice dont il a laissé, je le crois, tous les matériaux, quoique dans un désordre qui ne permet pas de les apercevoir d’un coup d’œil. Je n’ai d’autre ambition que celle d’être exact, je n’ose pas dire complet; et je prends courage en songeant que la première, et peut-être la seule qualité qui soit ici nécessaire, c’est la patience.
Des nombreux écrits de Proclus qui nous sont parvenus, aucun n’est consacré à exposer l’ensemble de sa doctrine : seulement la Théologie selon Platon contient, sous forme symbolique, la Théodicée de l’auteur presque tout entière ; et dans les Éléments de théologie, les théorèmes sont disposés à peu près dans l’ordre où l’on a besoin de les rencontrer, pour reconstruire le système. Ce sera donc en réunissant des passages divers, en les comparant et en les discutant, que nous établirons toute la suite de la philosophie de Proclus : méthode périlleuse sans doute mais par laquelle Proclus lui-même a cru retrouver avec certitude la doctrine de Platon ; et qui n’aura pas ici, je l’espère, de graves inconvénients, parce que les textes sont aussi nombreux qu’explicites.
GRÉGOIRE DE NYSSE, commentaires et extraits des écrits
Saint Grégoire a composé deux ouvrages importants sur l’âme : un traité de la Formation de l’Homme et un dialogue intitulé de l’Ame cl de la Résurrection. Les circonstances qui inspirèrent le livre de l’Ame et de la Résurrection ont été racontées par saint Grégoire lui-même, dans sa lettre au moine Olympius sur la vie de sainte Macrine. Elles sont dignes d’être connues.
Nygren: Erôs et Agapè
L’originalité de la communion chrétienne avec Dieu.
Choix d’un point de départ permettant de définir l’idée d’agapé.
La légende de Faust
FAUST (JEAN).—Comme inventeur de l’imprimerie et comme ayant publié et répandu en Europe les premières éditions de la Bible, Jean Faust mérite d’être mentionné dans le Dictionnaire de littérature religieuse. Son nom appartient d’ailleurs à la poésie des légendaires, et a été popularisé parle drame allégorique de Goethe.
A l’époque où nous vivons, il est permis encore de douter si l’invention de l’imprimerie fut pour l’humanité un bienfait ou un fléau : toujours est-il que par le moyen de cet art, l’arbre de la science du bien et du mal secoua ses feuilles sur le monde, et a déjà fait goûter aux nations ses fruits les plus amers. C’est donc avec une grande raison que la tradition populaire des légendes, toujours si vraie dans ses symboles et si poétique dans ses allégories, a supposé qu’en la personne de Faust l’orgueil humain avait fait alliance avec l’esprit superbe qui nie Dieu.
Dans la légende de Faust écrite par Widmann, que nous donnerons à la suite de cet article, il n’est pas parlé de l’imprimerie, mais on en décrit les effets dans les conditions du pacte que fait Faust avec Méphistophélès : ainsi le démon s’engage à prendre toutes les formes et à obéir au docteur, même les formes du génie, même celles de la beauté; il s’engage à venir quand on l’appellera, à aller ou on l’enverra; or n’est-ce pas tout ce que peut faire l’esprit du mal au moyen de l’imprimerie? Au moyen de cette alliance, l’esprit de l’homme peut évoquer les morts de leur tombe, et vivre dans la société des anciens, comme nous voyons dans la légende que Faust évoqua le fantôme de la belle Hélène et vécut avec elle dans les liens d’un fantastique et criminel amour. Cette explication jette une lumière nouvelle sur la légende de Faust, qu’on ne relira pas ici sans intérêt, et qu’on peut regarder comme une des plus belles fictions du génie, populaire qui préside aux allégories merveilleuses et aux fantastiques légendes.
KHAYYAM (HrAYYÂM)
Anthologie Persane (XI-XIX siècles). Dir. Henri Massé. Payot, 1950.
Universellement connu comme auteur de robâ’î sous le nom de Khayyam, il s’appelait Omar ben Ibrahim al-Hrayyâmi ; d’où son tahralloç : Hrayyâm qui signifierait : « fabricant de tentes », peut-être en souvenir d’un de ses aïeux. Né à Nichapour ou aux environs, il se distingua de bonne heure par ses capacités dans les sciences exactes. En 1074, il fut un des savants que Malik-Chah, le grand sultan seldjoukide, chargea de réformer le calendrier. Outre les mathématiques et l’astronomie, il avait étudié philosophie, jurisprudence, histoire et autres sciences. Il mourut en 1132. L’historien Rachîd-od-Dîn rapporte qu’il fut condisciple et ami du ministre Nizâm ol Molk (cf p. 126) et de Hassan Çabbâh, le grand maître des Assassins ; mais cette affirmation ne semble pas compatible avec la chronologie. Ses célèbres robâ’î (nommés improprement quatrains, cf. p. 7) posent un problème d’authenticité sans doute insoluble (cf. E. I., III, p. 1054-55). Cependant il semble qu’on puisse rejeter tous les robâ’î mystiques pour retenir ceux qui présentent un caractère nettement pessimiste ou qui conseillent de cueillir dès à présent les roses de la vie; ainsi leurnombre, de 464 (éd. ettrad. J.-B. Nicolas, Paris, 1867) se réduit à 121 (éd. Christensen, Critical studies in the Rubâ’iyât, Copenhague, 1927) ou à 178 (éd. Foroughi-Ghani, Téhéran, 1321/1943). Naguère encore, au jugement des Iraniens, la valeur scientifique de Hrayyâm l’emportait le plus souvent sur son génie poétique. Avec une concision saisissante, il sait exprimer l’angoisse causée par la brièveté de la vie et notre impuissance à comprendre l’énigme de l’univers.
Les trois traductions exactes des Quatrains en langue française sont celles de J.-B. Nicolas (prosaïque), Claude Anet et Mohammed Qazwini (plus littéraire), Etessam Zadeh (Téhéran, 1931, en vers).
Traités scientifiques. — L’algèbre d’Omer Alkhayyami, publiée, traduite par F. Woepke. (Sur ces traités : E. I., III, p. 1054.)
On lui attribue le Naurouz-nâmè (éd. Téhéran, 1933 ; analysé et partiellement traduit par H. Massé, Annales de l’Institut d’études orientales de l’Université d’Alger, t. III, 1937, p. 238-257).
La traduction des robâ’î suivants est inédite.
SANÂÏ
Anthologie Persane. (XI-XIX siècles). Dir. Henri Massé. Payot, 1950.
Né à Ghazna (ou à Balkh) c’est le plus ancien des trois grands auteurs iraniens de longs poèmes mystiques (les deux autres étant Attâr et Roumi). On sait qu’il vécut à la cour de Bahram-châh (1118-1157), l’un des derniers sultans Ghaznévides qu’il célébra dans ses vers. Puis, ayant noué des relations avec les mystiques, il étudia le çouflsme et se.mit à composer des poèmes riches de pensée : son recueil de poésies lyriques (dîvân), ses sept longs poèmes (masnavi) dans lesquels l’exposé doctrinal est complété par des anecdotes et paraboles. Le plus connu de ses poèmes, le Clos de la Vérité (Hadiqat-ol-haqîqa) — à peu près 11.000 vers — est de caractère plus moral que mystique. On peut regretter que, dans son œuvre, l’expression ne soit pas toujours à la hauteur de l’idée. La date approximative de sa mort varie selon les biographes (de 1131 à 1181).
Éditions : Dîvân (Téhéran 1274) ; The First Book of ihe Hadiqatu’l-Haqîqat (Bibli. Indica, Calcutta, 1911).
René Daumal - Pour approcher l’art poétique hindou
LE COSMOS DE BAUDELAIRE
Les Cahiers d’Hermès I. Dir. Rolland de Renéville. La Colombe, 1947.
LE COSMOS DE BAUDELAIRE
Paul Arnold
La mystique divine, naturelle et diabolique, par Görres
Görres, Joseph von (1776-1848); ouvrage trad. de l’allemand par M. Charles Sainte-Foi. Paris : Mme Yve Poussielgue-Rusand, 1854-1855
Disponible chez BNF-Gallica
Görres - La mystique divine, naturelle et diabolique - INTRODUCTION.
TRAITÉ DE LA REINTEGRATION DES ETRES DANS LEURS PREMIÈRES PROPRIETE, VERTUS ET PUISSANCES SPIRITUELLES ET DIVINES (Extraits)
Les Cahiers d’Hermès II. Dir. Rolland de Renéville. La Colombe, 1947.
Arberry - Le Soufisme - LES ASCÈTES
Arberry, A.J., Le Soufisme. Les Ascètes. Les Cahiers du Sud, 1952.
LES ENSEIGNEMENTS SECRETS DE MARTINÈZ PASQUALIS
Baader, Franz Xaver von (1765-1841). Paris : Bibliothèque Chacornac, 1900
Disponible comme image numérisé chez BNF-Gallica
Franz Baader - LES ENSEIGNEMENTS SECRETS DE MARTINÈZ PASQUALIS
Bréhier - Plotin
Extrait de l’Histoire de la philosophie
Disponible chez Les classiques des sciences sociales
Tableaux du développement de la Tradition hindou - la Shruti
Tableau du développement de la Tradition hindou - la Smriti (J. Masui et R. Daumal)
Tableau du développement de la Tradition hindou - la Shruti (J. Masui et R. Daumal)
Tableau du développement de la Tradition hindou - les Darshanas (J. Masui et R. Daumal)
Esprit et réalite: LA REALITE DE L’ESPRIT. ESPRIT ET ETRE
Esprit et réalite
Nicolas Berdiaeff
Editions Montaigne, 1934
SHANKARACHARYA - L’OCÉAN DE FÉLICITÉ DU DÉLIVRÉ VIVANT
SHANKARACHARYA L’OCÉAN DE FÉLICITÉ DU DÉLIVRÉ VIVANT (traduit du sanscrit et annoté par René ALLAR.) Approches de l’Inde - Tradition et Incidences. Dir. Jacques Masui Les Cahiers du Sud 1949
Marco Pallis: La Vie Active, ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas
Traduction de Marius Lepage. Lyon, Paul Derain, 1954.
Marco Pallis : La Vie Active, ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas
Images of Islam
Vincit Omnia Veritas II,126
Images of Islam
Frithjof Schuon
Initially published in Christianity/Islam: Essays on Esoteric Ecumenicism,
World Wisdom Books (March, 1985)
Islam burst forth in the form of an epic: now, a heroic history is written with the sword, and in a religious context the sword assumes a sacred function; combat becomes an ordeal. The genesis of a religion amounts to the creation of a relatively new moral and spiritual type; in Islam, this type consists in the equilibrium — paradoxical from the Christian point of view — between contemplativeness and combativeness, and then between holy poverty and hallowed sexuality. The Arab — and the man Arabized by Islam — has, so to speak, four poles, namely the desert, the sword, woman and religion. For the contemplative, the four poles become inward: the desert, the sword and woman become so many states or functions of the soul.
Guénon - Tables des matières des ouvrages
Remarquable effort d’organisation des tables des matière de l’oeuvre publiée de Guénon.
Guénon - Index complet
Remarquable effort d’organisation d’un index complet de l’oeuvre de Guénon en français.
Index de tous les livres et articles écrits par René Guénon, en construction par un groupe belgique d’études de la Tradition.
Il simbolismo dello zodiaco nei pitagorici
Il simbolismo dello zodiaco nei pitagorici
René Guénon
Ed. originale Le symbolisme du Zodiaque chez les Pythagoriciennes,
in Études Traditionelles, giugno 1938
Trattando la questione delle porte solstiziali ci siamo riferiti direttamente soprattutto alla tradizione indù, perché in essa i dati che vi si riferiscono sono presentati nel modo più chiaro; ma in realtà si tratta di qualcosa che è comune a tutte le tradizioni, e si può trovare anche nell’antichità occidentale. Nel Pitagorismo, in particolare, il simbolismo zodiacale sembra aver avuto un’importanza altrettanto considerevole; le espressioni ‘porta degli uomini’ e ‘porta degli dèi’, da noi usate, appartengono del resto alla tradizione greca; solo che le informazioni giunte sino a noi sono in questo caso talmente frammentarie e incomplete che la loro interpretazione può dar luogo a parecchie confusioni, che non sono mancate da parte di coloro che hanno considerato tali informazioni isolatamente e senza renderle più chiare per mezzo di un raffronto con altre tradizioni.
Schuon - L’esprit de l’Oeuvre de Guénon
—Si Guénon a raison, s’écria Gide, eh bien!
toute mon oeuvre tombe.
A quoi quelqu’un lui répondit:
— Mais alors, d’autres tombent avec elle,
et non des moindres…
La définition de l’oeuvre de René Guénon tient en quatre mots: Intellectualité, universalité, tradition, théorie. L’oeuvre est « intellectuelle », car elle concerne la connaissance, — au sens profond et intégral de ce terme, — et elle l’envisage en conformité de sa nature, c’est-à-dire à la lumière de l’intellect qui est essentiellement supra-rationnel: elle est « universelle », car elle considère toutes les formes traditionnelles en fonction de la Vérité une, tout en adoptant, suivant l’opportunité, le langage de telle forme. D’autre part, l’oeuvre guénonienne est « traditionnelle », en ce sens que les données fondamentales qu’elle transmet sont strictement conformes à l’enseignement des grandes traditions, ou de l’une d’elles quand il s’agit d’une forme particulière; enfin, cette oeuvre est « théorique », car elle n’a pas directement en vue la réalisation spirituelle; elle se défend même d’assumer ce rôle d’un enseignement pratique, de se placer, par exemple, sur le terrain des enseignements d’un Râmakrishna.
René Guénon - La crise du monde moderne
Un classique de Guénon numérisé.
Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l’objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d’ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n’avions pas cru nécessaire d’insister tout d’abord. Ces précisions s’imposent d’autant plus que nous avons vu s’affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l’immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d’y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qu’il n’était pas toujours possible de prévoir du premier coup.
René Guénon - petit index
Site René Guénon - une intuition de la vérité
Beau travail d’organisation d’un index des livres de Guénon:
Fabre d’Olivet: BNF-Gallica
Oeuvre numérisée chez BNF-Gallica
Références de Guénon à Fabre d’Olivet
Aperçus sur l’initiation 72, 291;
Comptes rendus 11, 17, 107, 111;
ETUDES SUR LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE COMPAGNONNAGE II 140;
Formes traditionnelles et cycles cosmiques 40, 84;
La grande triade 172, 174-177, 183, 184;
L’homme et son devenir selon le Vedanta 76;
Mélanges 117, 119, 128, 221;
Le Roi du Monde 92;
Le règne de la quantité et les signes des temps 136, 145;
Le symbolisme de la croix 126;
Symboles de la science sacrée 159, 343.
Livres numérisés de Louis-Claude de Saint-Martin
Livres numérisés de Louis-Claude de Saint-Martin
chez BNF-Gallica
Livres Mystiques: Louis-Claude de Saint-Martin - Ph. I.
Références de Guénon à Saint-Martin:
Aperçus sur l’initiation 22;
Comptes rendus 178, 226;
ETUDES SUR LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE COMPAGNONNAGE I 41, 48, 64, 66, 69, 75, 85-88, 105, 122, 138, 142, 161, 225, 270;
ETUDES SUR LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE COMPAGNONNAGE II 81, 95, 110, 168, 217, 218, 229, 230, 232;
L’erreur spirite 210;
La grande triade 192;
Le Théosophisme 9, 55, 300.
Mysterium magnum
Mysterium magnum
Jacob Boehme
trad. pour la 1re fois en français par S. Jankelevitch.
Avec 2 études sur J. Boehme de N. Berdiaeff
Des trois principes de l’essence divine
Des trois principes de l’essence divine, ou De l’éternel engendrement sans origine
Jacob Boehme
trad. de l’allemand, sur l’édit. d’Amsterdam, de 1682, par le philosophe inconnu (L.-C. de Saint-Martin)
De la vie supersensuelle
De la vie supersensuelle - Un dialogue d’un maître avec son disciple
Jacob Boehme
LE PHILOSOPHE ALLEMAND JACOB BOEHME (1575-1624)
LE PHILOSOPHE ALLEMAND JACOB BOEHME (1575-1624)
PAR ÉMILE BOUTROUX
PROFESSEUR À LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS
PARIS FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 108 1888
Ce n’est pas l’usage, même en Allemagne, d’assigner au cordonnier théosophe de la Renaissance, Jacob Boehme, une place importante dans l’histoire de la philosophie. On reconnaît en lui, avec Hegel, un esprit puissant; mais, quand on accorde que de son oeuvre obscure et confuse se dégagent un certain nombre de doctrines à peu prés saisissables pour l’intelligence, on range ces doctrines du côte de la théologie et de l’édification chrétienne, plutôt qu’on n’y voit des monuments de la science profane et rationnelle. Une telle appréciation est naturelle en France où la philosophie, selon l’esprit de Descartes, relève surtout de l’entendement et se défie de tout ce qui ressemble au mysticisme. Mais en Allemagne la philosophie n’a pas revêtu d’une façon aussi constante la forme rationaliste. A côté de la lignée des Leibniz, des Kant, des Fichte et des Hegel, qui sont comme les scolastiques de l’Allemagne moderne, il y a la série des philosophes de la croyance, de la religion ou du sentiment: les Hamann, les Herder, les Jacobi, le Schelling théosophe, et l’illustre philosophe chrétien, Franz von Baader. Ceux-ci sont, en face de ceux-là, les dissidents mystiques, comme jadis les Eckhart et les Tauler en face du rationalisme thomiste. Et même les philosophes allemands de la réflexion et du concept, les Kant et les Hegel, si l’on considère le fond et l’esprit de leur doctrine, et non la forme sous laquelle ils l’exposent, sont moins exempts de mysticisme et de théosophie qu’il ne semble et qu’ils ne le disent. Car eux aussi placent l’absolu véritable, non dans l’étendue ou dans la pensée, mais dans l’esprit conçu comme supérieur aux catégories de l’entendement, et eux aussi cherchent à fonder la nature sur cet absolu. Or, si l’on a égard à cette forte empreinte de mysticisme et de théosophie que présentent en Allemagne non seulement tout une série d’importants systèmes philosophiques, mais même les systèmes classiques par excellence, on ne pourra manquer, recherchant les origines de la philosophie allemande, de donner une grande attention au cordonnier théosophe ; et l’on se demandera s’il ne ‘mérite pas le nom de philosophe allemand qui lui fut donné, de son vivant même, par son admirateur et ami le docteur Walther.
16/7/2007
Site René Guénon - une intuition de la vérité
Beau travail d’organisation d’une bibliographie des livres de Guénon, avec les tables de matières et les résumés de quelques uns.
10/7/2007
La production des êtres à partir de l’Un se fait à travers une hiérarchie
Traité VII (trad. Bréhier)
S’il y a des êtres après le Premier, il est nécessaire ou bien qu’ils viennent immédiatement de lui, ou bien qu’ils s’y ramènent par des intermédiaires, et qu’ils aient le second ou le troisième rang, le second se ramenant au premier et le troisième au second. Il faut, que, en avant de toutes choses, il y ait une chose simple et différente de toutes celles qui viennent après elle ; elle est en elle-même et ne se mélange pas avec celles qui la suivent et en revanche elle peut être présente d’une autre manière aux autres choses. Elle est vraiment l’Un ; elle n’est pas une autre chose et ensuite un ; il y est même faux de dire d’elle : l’Un ; « elle n’est pas objet de discours ni de science » ; et on dit qu’elle est « au delà de l’essence». S’il n’y avait pas une chose simple, étrangère à tout accident et à toute composition et réellement une, il n’y aurait pas de principe; et parce qu’elle est simple et la première de toutes, elle se sullit à elle-même ; car ce qui suit a besoin de ce qui précède ; ce qui n’est pas simple a besoin des termes simples, dont il doit être composé. Une telle chose doit être unique ; car si elle avait sa pareille, les deux ne feraient qu’un. Il ne s’agit pas en effet de deux corps, dont l’un serait le corps primitif ; un corps n’est pas un être simple, il est engendré, et n’est pas principe. Le principe n’est pas engendré : et parce qu’il n’est pas corporel, mais réellement un, il est ce Premier dont nous parlons.
Donc s’il y a un être après le Premier, ce n’est plus un être simple ; c’est une unité multiple. D’où vient-elle ? Du Premier ; car s’il y avait rencontre de hasard [entre les termes multiples], il ne serait pas le principe de toutes choses. Comment donc vient-elle du Premier ? Si le Premier est un être parfait et le plus parfait de tous, s’il en est de même de la puissance première, il doit être le plus puissant de tous les êtres, et les autres puissances doivent l’imiter autant qu’elles peuvent. Or, dès qu’un être arrive à son point de perfection, nous voyons qu’il engendre ; il ne supporte pas de rester en lui-même : mais il produit un autre être ; et ceci est vrai non seulement des êtres qui ont une volonté réfléchie, mais encore de ceux qui végètent sans volonté, ou des êtres inanimés qui communiquent tout ce qu’ils peuvent de leur être. Par exemple le feu réchauffe ; la neige refroidit ; le poison agit sur un autre être ; enfin toutes les choses, autant qu’elles peuvent, imitent le principe en éternité et en bonté. Comment donc l’être le plus parfait et le Bien premier resterait-il immobile en lui-même ? Serait-ce par envie ? Serait-ce par impuissance, lui qui est la puissance de toutes choses ? Et comment alors serait-il encore le principe ? Il faut donc que quelque chose vienne de lui, puisque les êtres tiennent de lui le pouvoir d’en faire exister d’autres (car c’est nécessairement de lui qu’ils le tiennent). Le principe générateur doit être le plus vénérable ; mais l’être engendré immédiatement après lui est supérieur à tous les autres.